Fromage blanc et ricotta

Fromage blanc et ricotta

Pour environ 1kg de fromage blanc

  • 1,75L de lait* pasteurisé entier (ou mélange de stérilisé UHT et pasteurisé)
  • 3 gouttes de présure (achetée en pharmacie)
  • 2 cuillères à soupe de fromage blanc ou 12 cL de petit lait
  • 8 à 9 heures à 40 °C avant égouttage.

*lait de vache ou de chèvre

Fromage blanc

Sous l’action enzymatique de la présure (dont l’action est optimale à 40°C et à pH 4,6), la coagulation du lait donne un caillé mou qui se conserve mal, gélatineux, et d’un goût fade.

Pour rendre le caillé plus goûteux (légèrement acide), plus ferme et légèrement cassant, et lui permettre une meilleure conservation, on combine l’action de la présure et celle de la fermentation de bactéries lactiques mésophiles (cad qui croissent à des températures comprises entre 20 et 40 °C, compatibles avec l’action de la présure), par exemple Lactococcus lactis, bactérie naturellement abondante dans le lait.

Lorsque le caillé commence à se séparer spontanément du petit lait, on le récupère et on l’égoutte jusqu’à la consistance voulue, tout en le maintenant au froid pour stopper la coagulation.

En pratique, c’est très facile dans une fromagère avec faisselle intégrée : mélanger les ingrédients et attendre entre 8 et 10 heures jusqu’à ce que le caillé commence à se rétracter ! Puis égoutter en soulevant la faisselle en deux temps. Laisser égoutter au réfrigérateur assez longtemps (plus d’une nuit si possible) avant de verser le fromage dans un pot. Plus l’égouttage en contact avec le petit lait, c’est-à-dire dans la faisselle, sera long, plus le fromage sera onctueux.

Après plusieurs cycles de fabrication, il se peut que le goût ou la consistance du fromage blanc se modifie : en ce cas reprendre un ferment « neuf » (soit fromage blanc ou petit suisse, soit sachet de ferment du commerce). Le jus de citron peut remplacer la présure, mais donne un petit goût.

Le petit lait récolté se conserve au frais. On peut l’utiliser pour nourrir du levain  … ou pour confectionner des tourtous … ou remplacer le súrmjὀlk des recettes islandaises

On peut aussi le faire cuire pour obtenir de la ricotta

Ricotta

Attendre d’avoir récolté environ 3L de petit lait. Le faire bouillir à petit feu pendant environ 15 minutes, puis filtrer avec un filtre à café et laisser égoutter. Récolter le fromage obtenu et le tasser à l’aide d’une spatule dans un ancien pot de Saint Marcellin par exemple. Couvrir d’un film plastique et conserver au réfrigérateur.

Mélangée à des épinards ce sera une garniture facile pour des cannelloni maison !

Elle peut servir aussi à confectionner des boulettes de viande moelleuses.

Notice de ma fromagère

Mes Yaourts

Mes Yaourts

Pour 8 pots de yaourt

  • 1L de lait* stérilisé UHT entier (le plus simple et le plus pratique !)
  • 1 yaourt
  • 9 heures à 43°C

Pour 1L de yaourt à boire

  • 1L de lait stérilisé UHT entier (le plus simple et le plus pratique !)
  • 1 yaourt
  • 6 heures à 43°C

Yaourts et fromages blancs résultent de la coagulation du lait dans des conditions très légèrement différentes et toujours contrôlées.

Lorsqu’il coagule « spontanément », c. a.d. en fait sous l’action des bactéries qui s’y développent quand on le conserve trop longtemps ou dans de mauvaises conditions, le lait caille en prenant un goût généralement désagréable : il « tourne » !

Pour obtenir yaourts et fromage blanc, on contrôle le processus !

Le lait coagule (caille) suite à la dénaturation de certaines des protéines qu’il contient : il se forme ainsi du caillé et du petit lait (lactosérum) qui se séparent plus ou moins rapidement l’un de l’autre.

Cela peut se produire sous l’action

  • d’un acide (acide citrique d’un jus de citron, acide acétique du vinaigre, ou acide lactique provenant de la fermentation lactique de certaines bactéries qui utilisent le lactose en solution dans le lait)
  • d’enzymes digestives spécifiques (chymosine contenue dans la présure extraite de la caillette des veaux)

Yaourts

Par voie fermentaire seule, la coagulation produit un gel car le caillé se contracte peu et se sépare donc peu du petit lait. C’est ainsi que l’on fabrique les yaourts.

Si tous les yaourts sont des laits fermentés, tous les laits fermentés ne sont pas des yaourts : la réglementation française demande que la fermentation du yaourt soit produite exclusivement par deux bactéries lactiques thermophiles spécifiques : Lactobacillus delbrueckii subsp. bulgaricus et Streptococcus thermophilus qui doivent être ensemencées simultanément et se trouver vivantes dans le produit fini.

La texture des yaourts est variable selon le procédé de fabrication :

  • Pour obtenir des yaourts « fermes », le lait est ensemencé directement dans les pots.
  • Le yaourt brassé (également dit « bulgare ») est préparé en vrac : le lait est ensemencé dans des cuves. Le « gel » obtenu est brassé et refroidi avant d’être conditionné dans des pots.
  • Quant au yaourt à boire, il s’agit tout simplement de yaourt brassé qui est battu pour devenir liquide. On peut l’aromatiser facilement en ajoutant du sirop de fruits.

Pour fabriquer des yaourts à la maison, il suffit de mettre un peu de yaourt dans du lait dépourvu de bactéries (préalablement bouilli, ou stérilisé), et de porter le mélange à la température optimale pour la croissance de ces bactéries, soit 43°C pendant 8 à 9 heures selon la fermeté souhaitée, puis de laisser reposer au froid avant consommation. Dans une yaourtière électrique c’est le plus facile : mélanger 1 cuillère à café de yaourt avec le lait dans chaque pot de yaourt … puis attendre !

Le pain blanc, le pain multicéréales, …. et les autres

Le pain blanc, le pain multicéréales, …. et les autres

Quelle farine ou quel mélange ?

Pour obtenir un pain blanc, utiliser de la farine type 55.
Les farines de blé complètes et les farines des autres céréales (seigle, …) lèvent moins facilement : il est donc judicieux de les mélanger à de la farine blanche de type 55 (ou 45).

Pour le pain multi-céréales ou le pain complet j’utilise :

750 g de « multi-céréales de Francine  » + 250 g de farine blanche type 55
700 à 750 g de farine blanche + 250 à 300 g de farine complète + mélange de graines (tournesol, lin, courge, …)

 

Pour s’y retrouver dans les farines de blé :

Pour 2 grands pains qui tiennent sur une tôle à pâtisserie

  • 1 kg de farine*
  • 1 sachet de levure de boulangerie express ( ex briochin de Alsa – éviter la marque Vahiné) ou environ 1/10 L de levain
  • 2 cuillères à soupe de sel fin
  • un peu plus d’1/2 L d’eau chaude, mais pas brûlante (ou du petit-lait!).

Mettre les ingrédients dans un grand saladier en verre préalablement rincé à l’eau chaude.

À la main, malaxer la farine et l’eau en les rassemblant dans le creux de la main et en les tournant jusqu’à ce qu’elles soient intimement mélangées et forment une masse grossière.

Renverser la pâte sur le plan de travail. Si la pâte est sèche et dure au toucher, ajouter un peu d’eau. Si elle est molle, ajouter un peu de farine.

Pétrir la pâte afin de former le réseau de gluten qui donne à la pâte son élasticité.

Pour cela, prendre la pâte d’une main et, avec la paume de l’autre, la repousser jusqu’à ce qu’elle se déchire. Au début, elle sera collante et se déchirera facilement.

La rassembler, et recommencer, d’un geste rythmé et régulier, de 10 à 15 minutes. Pour stimuler le gluten, lancer de temps en temps la pâte contre le plan de travail. Lorsqu’elle est souple et lisse, ne colle plus et s’étire facilement, elle est prête.

Si on possède un robot assez puissant disposant d’un crochet à pâte, cette première étape est grandement facilitée et raccourcie. Enclencher le robot muni de son crochet à pâte (spécial pétrin) à vitesse faible, car la pâte est lourde. Quand la pâte commence à s’enrouler autour du crochet, accélérer quelques instants, dans la limite de la souffrance permise à votre machine.

Remettre la pâte dans le saladier rincé à l’eau chaude, couvrir avec un film étirable bien collé à sa paroi, et la laisser la lever plusieurs heures. En fermentant la levure endégage des bulles de gaz carbonique qui dilatent doucement le gluten et font gonfler la pâte. Elle doit à peu près doubler de volume.

Si vous enfourniez aussitôt, la mie du pain serait lâche, cotonneuse et creusée d’énormes trous. Pour expulser les bulles de gaz et, de ce fait, obtenir une mie fine et régulière, pétrir la pâte en boule et la laisser reposer sur le plan de travail environ 1/4 d’heure sen la couvrant avec le saladier.

Après cette nouvelle pause, donner au pain la forme souhaitée : une grosse miche, ou deux plus petites, ou des pains allongés, ou toute autre forme fantaisiste.

Afin d’alléger le pain et d’affiner son goût, laisser la pâte brièvement monter une dernière fois en couvrant les pains avec un torchon humide. (Si votre four vous le permet, à 40°C en chaleur tournante, c’est idéal)

Faire alors chauffer le four et poser sur la sole un grand plat rempli d’eau : un vieux moule à tarte fera l’affaire.

Lorsque le four est chaud (225°) et saturé de vapeur, on peut enfourner.

Retirer le torchon délicatement car il colle peut-être au pain.

Pensez à rincer le torchon immédiatement si de la pâte reste collée dessus…  ça vous évitera des mauvaises surprises ensuite !

A l’aide d’un couteau à dents ou d’une paire de ciseaux, entailler la surface pour avoir davantage de croûte et éviter que le pain ne se fende sauvagement.

Dans le four préchauffé, le pain gonflera encore pendant les vingt premières minutes, jusqu’à ce que la levure meure et que la croûte se forme.

Enlever alors le plat d’eau, et baisser la température (115°) si les pains se colorent trop vite.

Laisser cuire encore 20 minutes environ et vérifier la cuisson en tapotant du doigt le dessous de chaque pain.

Attendre un peu avant de déguster, car le pain trop chaud est indigeste …

Avec mon nouveau four :

  • préchauffage et cuisson à 205°C chauffe haut et bas + chaleur tournante
  • 2ème partie de cuisson à 205 °C également étage près de la sole du four

On peut confectionner plusieurs pains d’avance , les conserver au congélateur et les dégeler à température ambiante (c’est long !) ou au four à micro-ondes (environ 10 minutes avant consommation)

On peut aussi congeler le pain en fin de cuisson humide (au bout des 20 premières minutes). En ce cas, finir la cuisson au four à 205°C, 30 minutes à partir du four froid : le pain sera aussi bon que lors de sa cuisson traditionnelle !

Les autres pains ….

Levain ou levure ?

un article intéressant ici >>>

Jusqu’à présent je faisais toujours mon pain avec de la levure lyophilisée mais  maintenant je fais aussi du pain au levain

Wok de poisson express

Wok de poisson express

pour 2 à 4 personnes

  • filets de poisson à chair ferme (ex élingue) sans arrêtes
  • oignon émincé
  • piments marinés
  • tomates
  • sel, poivre

Huiler le wok et le chauffer puis jetter les oignons et piments.

Couper les filets en morceaux de 4 à 5 cm .

Les jetter sur les oignons et mélanger.

Ajouter les tomates et l’assaisonnement.

 Couvrir et laisser cuire pendant environ 10 minutes (pendant que vous faites cuire le riz!)

Tomates cerises confites

Tomates cerises confites

Ingrédients

  • Tomates cerises
  • sel, poivre, thym, (sucre en poudre si on veut)
  • huile d’olive

Coupez les tomates cerises en 2 et serrez-les bien pour couvrir une tôle de four.

Saupoudrez avec un mélange de sel, poivre, (un peu de sucre si on veut), thym, sarriette, puis arrosez d’un filet d’huile d’olive.

Laissez cuire au four pendant 3 heures à 100° jusqu’à ce que les tomates sèchent légèrement.

Entassez-les dans des petits pots et couvrez d’huile d’olive et conservez à l’abri de la lumière.

Pour les conserver plus longtemps, utilisez de l’huile chaude comme pour les piments marinés et stérilisez 15 minutes à 100°.

Avec une tôle, on peut remplir 3 bocaux de 200 ml, faciles à stériliser dans une casserole.

En lire plus sur la conservation dans l’huile

On peut aussi sécher les tomates à l’aide d’un déshydrateur … mais je trouve ça moins bon

Si vous n’avez pas le temps de traiter les tomates dès qu’elles sont mûres, vous pouvez les congeler. Laissez-les ensuite dégeler partiellement pour pouvoir les couper facilement.