Mes Yaourts

Mes Yaourts

Pour 8 pots de yaourt

  • 1L de lait* stérilisé UHT entier (le plus simple et le plus pratique !)
  • 1 yaourt
  • 9 heures à 43°C

Pour 1L de yaourt à boire

  • 1L de lait stérilisé UHT entier (le plus simple et le plus pratique !)
  • 1 yaourt
  • 6 heures à 43°C

Yaourts et fromages blancs résultent de la coagulation du lait dans des conditions très légèrement différentes et toujours contrôlées.

Lorsqu’il coagule « spontanément », c. a.d. en fait sous l’action des bactéries qui s’y développent quand on le conserve trop longtemps ou dans de mauvaises conditions, le lait caille en prenant un goût généralement désagréable : il « tourne » !

Pour obtenir yaourts et fromage blanc, on contrôle le processus !

Le lait coagule (caille) suite à la dénaturation de certaines des protéines qu’il contient : il se forme ainsi du caillé et du petit lait (lactosérum) qui se séparent plus ou moins rapidement l’un de l’autre.

Cela peut se produire sous l’action

  • d’un acide (acide citrique d’un jus de citron, acide acétique du vinaigre, ou acide lactique provenant de la fermentation lactique de certaines bactéries qui utilisent le lactose en solution dans le lait)
  • d’enzymes digestives spécifiques (chymosine contenue dans la présure extraite de la caillette des veaux)

Yaourts

Par voie fermentaire seule, la coagulation produit un gel car le caillé se contracte peu et se sépare donc peu du petit lait. C’est ainsi que l’on fabrique les yaourts.

Si tous les yaourts sont des laits fermentés, tous les laits fermentés ne sont pas des yaourts : la réglementation française demande que la fermentation du yaourt soit produite exclusivement par deux bactéries lactiques thermophiles spécifiques : Lactobacillus delbrueckii subsp. bulgaricus et Streptococcus thermophilus qui doivent être ensemencées simultanément et se trouver vivantes dans le produit fini.

La texture des yaourts est variable selon le procédé de fabrication :

  • Pour obtenir des yaourts « fermes », le lait est ensemencé directement dans les pots.
  • Le yaourt brassé (également dit « bulgare ») est préparé en vrac : le lait est ensemencé dans des cuves. Le « gel » obtenu est brassé et refroidi avant d’être conditionné dans des pots.
  • Quant au yaourt à boire, il s’agit tout simplement de yaourt brassé qui est battu pour devenir liquide. On peut l’aromatiser facilement en ajoutant du sirop de fruits.

Pour fabriquer des yaourts à la maison, il suffit de mettre un peu de yaourt dans du lait dépourvu de bactéries (préalablement bouilli, ou stérilisé), et de porter le mélange à la température optimale pour la croissance de ces bactéries, soit 43°C pendant 8 à 9 heures selon la fermeté souhaitée, puis de laisser reposer au froid avant consommation. Dans une yaourtière électrique c’est le plus facile : mélanger 1 cuillère à café de yaourt avec le lait dans chaque pot de yaourt … puis attendre !

Le pain blanc, le pain multicéréales, …. et les autres

Le pain blanc, le pain multicéréales, …. et les autres

Quelle farine ou quel mélange ?

Pour obtenir un pain blanc, utiliser de la farine type 55.
Les farines de blé complètes et les farines des autres céréales (seigle, …) lèvent moins facilement : il est donc judicieux de les mélanger à de la farine blanche de type 55 (ou 45).

Pour le pain multi-céréales ou le pain complet j’utilise :

750 g de « multi-céréales de Francine  » + 250 g de farine blanche type 55
700 à 750 g de farine blanche + 250 à 300 g de farine complète + mélange de graines (tournesol, lin, courge, …)

 

Pour s’y retrouver dans les farines de blé :

Pour 2 grands pains qui tiennent sur une tôle à pâtisserie

  • 1 kg de farine*
  • 1 sachet de levure de boulangerie express ( ex briochin de Alsa – éviter la marque Vahiné) ou environ 1/10 L de levain
  • 2 cuillères à soupe de sel fin
  • un peu plus d’1/2 L d’eau chaude, mais pas brûlante (ou du petit-lait!).

Mettre les ingrédients dans un grand saladier en verre préalablement rincé à l’eau chaude.

À la main, malaxer la farine et l’eau en les rassemblant dans le creux de la main et en les tournant jusqu’à ce qu’elles soient intimement mélangées et forment une masse grossière.

Renverser la pâte sur le plan de travail. Si la pâte est sèche et dure au toucher, ajouter un peu d’eau. Si elle est molle, ajouter un peu de farine.

Pétrir la pâte afin de former le réseau de gluten qui donne à la pâte son élasticité.

Pour cela, prendre la pâte d’une main et, avec la paume de l’autre, la repousser jusqu’à ce qu’elle se déchire. Au début, elle sera collante et se déchirera facilement.

La rassembler, et recommencer, d’un geste rythmé et régulier, de 10 à 15 minutes. Pour stimuler le gluten, lancer de temps en temps la pâte contre le plan de travail. Lorsqu’elle est souple et lisse, ne colle plus et s’étire facilement, elle est prête.

Si on possède un robot assez puissant disposant d’un crochet à pâte, cette première étape est grandement facilitée et raccourcie. Enclencher le robot muni de son crochet à pâte (spécial pétrin) à vitesse faible, car la pâte est lourde. Quand la pâte commence à s’enrouler autour du crochet, accélérer quelques instants, dans la limite de la souffrance permise à votre machine.

Remettre la pâte dans le saladier rincé à l’eau chaude, couvrir avec un film étirable bien collé à sa paroi, et la laisser la lever plusieurs heures. En fermentant la levure endégage des bulles de gaz carbonique qui dilatent doucement le gluten et font gonfler la pâte. Elle doit à peu près doubler de volume.

Si vous enfourniez aussitôt, la mie du pain serait lâche, cotonneuse et creusée d’énormes trous. Pour expulser les bulles de gaz et, de ce fait, obtenir une mie fine et régulière, pétrir la pâte en boule et la laisser reposer sur le plan de travail environ 1/4 d’heure sen la couvrant avec le saladier.

Après cette nouvelle pause, donner au pain la forme souhaitée : une grosse miche, ou deux plus petites, ou des pains allongés, ou toute autre forme fantaisiste.

Afin d’alléger le pain et d’affiner son goût, laisser la pâte brièvement monter une dernière fois en couvrant les pains avec un torchon humide. (Si votre four vous le permet, à 40°C en chaleur tournante, c’est idéal)

Faire alors chauffer le four et poser sur la sole un grand plat rempli d’eau : un vieux moule à tarte fera l’affaire.

Lorsque le four est chaud (225°) et saturé de vapeur, on peut enfourner.

Retirer le torchon délicatement car il colle peut-être au pain.

Pensez à rincer le torchon immédiatement si de la pâte reste collée dessus…  ça vous évitera des mauvaises surprises ensuite !

A l’aide d’un couteau à dents ou d’une paire de ciseaux, entailler la surface pour avoir davantage de croûte et éviter que le pain ne se fende sauvagement.

Dans le four préchauffé, le pain gonflera encore pendant les vingt premières minutes, jusqu’à ce que la levure meure et que la croûte se forme.

Enlever alors le plat d’eau, et baisser la température (115°) si les pains se colorent trop vite.

Laisser cuire encore 20 minutes environ et vérifier la cuisson en tapotant du doigt le dessous de chaque pain.

Attendre un peu avant de déguster, car le pain trop chaud est indigeste …

Avec mon nouveau four :

  • préchauffage et cuisson à 205°C chauffe haut et bas + chaleur tournante
  • 2ème partie de cuisson à 205 °C également étage près de la sole du four

On peut confectionner plusieurs pains d’avance , les conserver au congélateur et les dégeler à température ambiante (c’est long !) ou au four à micro-ondes (environ 10 minutes avant consommation)

On peut aussi congeler le pain en fin de cuisson humide (au bout des 20 premières minutes). En ce cas, finir la cuisson au four à 205°C, 30 minutes à partir du four froid : le pain sera aussi bon que lors de sa cuisson traditionnelle !

Les autres pains ….

Levain ou levure ?

un article intéressant ici >>>

Jusqu’à présent je faisais toujours mon pain avec de la levure lyophilisée mais  maintenant je fais aussi du pain au levain

Mes essais de levain

Mes essais de levain

A cause d’une pénurie de levure sèche consécutive à l’épidémie de COVID-19, j’ai décidé de produire mon levain.

Au départ j’ai préparé un levain à partir de farine blanche et de levure de boulangerie fraiche (trouvée chez le boulanger)

Il suffit d’écraser la levure dans l’eau tiède et d’ajouter de la farine,puis couvrir hermétiquement le récipient avec un film plastique.

Attention, si l’eau est trop javélisée, cela risque de tuer la levure ….

Après utilisation pour la confection d’un premier pain, j’ai allongé le levain restant avec de la farine complète et de l’eau non javellisée, et décidé de conserver cette culture au réfrigérateur dans un bocal de confiture bien fermé.

Depuis, j’utilise ce levain également pour la confection de tourtous, et je le nourris à présent avec du petit lait et de la farine de sarrasin ou de la farie complète selon les jours !

C’est devenu un levain naturel probablement plus riche en bactéries qu’en levures.

Avant de l’utiliser, je le sors du réfrigérateur, le « réveille » en ajoutant petit lait et farine et en plaçant le bocal dans un saladier rempli d’eau chaude. Lorsque de grosses bulles apparaissent et que le volume du levain augmente, il est prêt à l’emploi.

Si je pense à le sortir la veille c’est encore mieux ! En ce cas pas besoin d’eau chaude mais une nuit complète dans la cuisine.

Après prélèvement de la quantité voulue, je le nourris à nouveau, le laisse lever puis le remet au frais.

Un article très intéressant ici >>>

Depuis la rédaction de cet article, j’ai fait d’autres tentatives plus intéressantes grâce à ce site >>>

Le pain au lait …. et les autres

Le pain au lait …. et les autres

Le Pain au lait

C’est comme le pain blanc ou le pain milticéréales , mais avec du lait, des œufs et du beurre. Plus facile et rapide que la brioche, pour les toasts, de préférence avec de la gelée de groseille, en accompagnement du foie gras, etc ….

  • 1kg de farine blanche type 55
  • 10g de sel (1 cuillère à soupe)
  • 1 paquet de levure de boulangerie « express » (éviter la marque Vahiné)
  • 2 œufs
  • 1/2L de lait tiède (ou du petit lait !)
  • 150 g de beurre salé (sorti du réfrigérateur mais encore ferme)

A cause du beurre et des œufs, la pâte obtenue sera plus souple que la pâte à pain ordinaire, mais tout de même plus facile à manipuler que la pâte à brioche !

Répartir la pâte levée dans 2 moules à cake ou 1 moule à cake et un plat à tarte pour y disposer 16 petites boules.

Avant d’enfourner, dorer la surface avec du jaune d’œuf, et ne pas faire d’entailles. Saupoudrer de graines de pavot si on veut.

  • four préchauffé à th10 avec plat d’eau
  • 10 min th 10
  • 12 min th 8
  • enlever l’eau
  • 20 min th8

Dans mon nouveau four : cuisson à 205°C  – 20 minutes avec eau, puis 20 minutes sans eau (ou 2 fois 15 minutes pour des petits pains)

En ajoutant du cacao en poudre à la farine, on peut colorer facilement la pâte en brun plus ou moins foncé, sans altérer le goût du pain. (inspiré de la recette de Patricia Nascimento)

La pâte à choux

La pâte à choux

Pour 1 tôle (15 choux ou 10 éclairs)

mais mieux vaut doubler les quantités !!

  • 12 cL d’eau
  • 60 g de beurre
  • 75 g de farine tamisée
  • 2 œufs
  • 1/2 c à café de sel
  • (+ moutarde et gruyère pour apéritif)

Dans une casserole à fond épais, faire fondre le beurre dans l’eau à feu doux.

Quand le beurre est fondu, porter à ébullition puis éteindre le feu.

Verser la farine d’un seul coup hors du feu et mélanger pour former une boule de pâte qui se détache des parois de la casserole.

Au besoin sécher un peu cette pâte en chauffant pendant une minute.

Laisser refroidir, puis incorporer les œufs un par un.

Il faut compter environ 1 oeuf pour 30 g de farine, mais le pouvoir d’absorbtion de la farine étant variable de même que la taille des oeufs, il vaut mieux battre le dernier oeuf avant de l’incorporer par petites quantités jusqu’à ce que la pâte ait atteint la consistance voulue.

(Ajouter la moutarde et le fromage )

Dresser sur une tôle à la cuillère ou à l’aide d’une poche à douille si on veut des petits choux bien ronds ou des éclairs.

Cuire au four à 200°C pendant 15 minutes, puis encore 10 minutes à 190°C  pou qu’ils soient bien dorés. Percez alors à l’aide d’un couteau pour laisser échapper la vapeur et remettre au four 5 minutes pour sécher l’intérieur et terminer la cuisson : cela évitera qu’ils ne s’affaissent !

Les petits choux au fromage se consomment tel quel

Les autres peuvent être remplis de crème ou de glace après refroidissement.

Si on prépare les choux à l’avance, on peut les conserver au réfrigérateur dans un sac de congélation bien fermé. En ce cas, réchauffez-les légèrement au four à micro-ondes avant de les garnir de crème ou de glace. 

Tourtous ou galetous pour tous les goûts

Tourtous ou galetous pour tous les goûts

Pour 4 personnes il faut environ

  • 200 g de farine de sarrasin
  • 100 g de farine de blé
  • 1/2 L de petit lait  (ou  1/4 L d’eau et 1/4 L de lait)
  • 1 paquet de levure lyophilisée express ou environ 1/10L de levain
  • environ 10 g de sel 
  • de l’huile pour la poêle

Dans un saladier assez grand, mélanger farines et levure (ou levain), puis ajouter le petit lait préalablement tiédi, jusqu’à obtenir une pâte fluide sans grumeaux.
Laisser lever la pâte pendant au moins 2 heures , davantage s’il ne fait pas assez chaud, jusqu’à ce qu’elle ait doublé de volume. S’il ne fait pas assez chaud, on peut placer le saladier dans un autre plus grand et rempli d’eau très chaude.

Ne pas oublier d’ajouter le sel avant de faire cuire la pâte .

Huiler la poêle en fonte et  lorsqu’elle est bien chaude, verser une couche de pâte plus épaisse que pour des crêpes ordinaires. Cuire sur les deux faces. Huiler à nouveau avant la cuisson suivante.

On peut faire environ 4 grands tourtous dans une poêle à crêpes de 25 cm de diamètre, ou mieux, 16 petits dans les petites poêles en fonte de ma grand-mère ! 

On peut les réchauffer facilement dans un four à micro-ondes, avec ou sans garniture.

Si vous en avez trop, ce n’est pas grave, car on peut les conserver facilement au frais sous un film plastique.

Ces crêpes épaisses et spongieuses accompagnent traditionnellement les plats en sauce dans le Limousin.
Elles sont excellentes réchauffées avec du fromage ( le St Nectaire fond merveilleusement bien dedans) ou du miel, selon que vous les utiliserez comme plat salé ou comme dessert.

Comme pour les galettes bretonnes au sarrasin, laissez votre imagination faire le reste ….